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Le chat : espèce solitaire ou sociale ?

Par Nicolas

Espèce solitaire ou sociale, le point de vue éthologique

D’un point de vue éthologique, une espèce solitaire a un mode de vie solitaire, c’est-à-dire que les individus vivent et chassent seuls et ne se retrouvent que lors de la période de reproduction, puis se dispersent.
Les femelles ont un comportement maternel avec leurs petits mais le père ne joue aucun rôle dans l’éducation des jeunes. On constate des interactions entre les individus mais pas de relations sociales durables ni de coopération. Parfois certains individus se regroupent autour de ressources vitales et développent des interactions, voire des relations sociales durables mais les regroupements sont plus ou moins stables dans le temps.

Une espèce sociale est quant à elle un groupement durable d’individus de la même espèce, c’est-à-dire que les individus doivent appartenir à la même espèce, il doit exister une attraction des individus les uns envers les autres, il doit y avoir des interactions récurrentes, des déplacements et activités communes, et enfin l’existence d’un « noyau » permanent d’individus qui se reconnaissent entre eux.

Le chat, une espèce au mode de vie solitaire

L’ancêtre du chat domestique (le chat sauvage d’Afrique) est une espèce solitaire. Le chat que nous connaissons aujourd’hui a conservé ce caractère, bien que des différences apparaissent selon l’environnement dans lequel il vit. Certains chats ont un mode de vie totalement solitaire, d’autres se regroupent et ont de nombreuses interactions avec leurs congénères. Son mode de vie dépendra finalement de facteurs écologiques (habitation, alimentation…) et de facteurs individuels comme son tempérament et sa tolérance des congénères.
Le chat étant doué d’une très forte plasticité comportementale, il est capable de s’adapter à de nombreux environnements.

La domestication a joué un rôle important dans la sélection du caractère de regroupement (augmentation de la tolérance inter-individuelle, multiplicité des interactions sociales) qui pourrait être un trait présent chez les chats retournés à l’état libre.

Finalement, éthologiquement parlant, notre petit compagnon à poils qui vit dans nos foyers n’est pas social, mais bien solitaire.
Ainsi, en cas de foyer à chats multiples et pour cohabiter harmonieusement avec ses congénères, chaque chat doit avoir une forte tolérance et savoir établir une bonne communication acquise à partir de codes sociaux propres au groupe et à l’espèce.
Outre les capacités individuelles de sociabilité de chaque chat, l’environnement proposé par les propriétaires sera prépondérant pour prévenir les troubles de cohabitation, par exemple en mettant à disposition plusieurs paniers, litières, accès en hauteur…

 

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Si vous souhaitez en apprendre davantage sur deux espèces que nous côtoyons au quotidien, et envisager pourquoi pas d’en faire votre métier, suivez notre formation complète Educateur comportementaliste canin et félin, qui se déroule tous les ans à Paris, à Pessac (à côté de Bordeaux) et à Dorlisheim (à côté de Strasbourg).

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