Bonjour,
Je suis Nicolas Sergent, directeur de Vox Animae.
Je souhaite, par ce message, vous communiquer les réponses que mon équipe et moi-même apportons face à l’épidémie de Covid-19, afin de poursuivre les formations tout en protégeant les stagiaires, les formateurs ainsi que les personnels administratifs et de ménage.
Nous soutenons des métiers de relations humaines, pour lesquels la proximité est un paramètre important dans la réussite de la compréhension des émotions des humains, comme des animaux. Placés dans une situation d’agacement, de tension, de malaise en cohabitation, hommes, femmes, enfants, chiens ou chats nécessitent une écoute empathique attentive et une observation in situ du milieu de vie habituel.
Par conséquent, nos formations ont toujours privilégié des cours en face-à-face formateur-stagiaires, facilitant les échanges et les exercices, au plus près des situations réelles. En éducation canine, massage canin, médiation animale, le travail en direct avec les animaux et les personnes est inhérent à notre pratique d’accompagnement. Cela correspond au fait que dans la vie de tous les jours, les contacts physiques entre humains et animaux participent grandement au bien-être réciproque.
L’épidémie nous a obligés à modifier ce mode de transmission des connaissances et compétences en présentiel. Nos formateurs, tous experts dans leurs domaines, mais aussi pédagogues de qualité, ont rapidement été en mesure de réaliser des classes virtuelles par visio-conférence. Nous nous félicitons de leur investissement et de leur adaptation, cela a permis la satisfaction globale des stagiaires.
Cependant, certaines formations ou modules ne peuvent être réalisés à distance, soit parce que cela nous est interdit (réglementation officielle, comme pour l’ACACED), soit parce que nous nous l’interdisons (la pratique en éducation canine ou médiation animale est indispensable à tout futur professionnel). Nous avons donc repoussé les dates prévues après le « déconfinement », selon les conditions de mises en œuvre possibles.
Alors que le déconfinement se profile, nous devons faire des choix, afin que chacun puisse se positionner en connaissance de cause.
À ce jour et pour des mois encore, le Covid-19 est présent en France, et il tue. Statistiquement, tous les âges, tous les états de forme et toutes les catégories de personnes sont touchés.
À partir du moment où une formation doit se dérouler en présentiel, la seule solution pour ne pas faire prendre de risque aux stagiaires, formateurs, personnels administratifs et de ménage des locaux dans lesquels nous intervenons, est de s’assurer que les personnes présentes ne soient pas infectées. Or ceci est impossible aujourd’hui, et ne le sera sans doute pas avant longtemps : chaque personne peut à tout moment lors d’un déplacement, d’une prise de repas en extérieur, et dans sa vie de tous les jours, être en contact avec le virus.
Par conséquent, nous avons choisi :
- de poursuivre tous les cours possibles en classes virtuelles jusqu’à la rentrée de septembre 2020 ;
- d’annuler les modules d’éducation canine qui devaient se dérouler entre mars et juillet 2020, car ils mettent en relation trop de personnes dans trop de lieux : il sera proposé aux stagiaires de rejoindre d’autres sessions de formation (*) ;
- de repousser les modules de médiation animale, qui n’ont pu se dérouler en avril, au mois de novembre 2020 ;
- de repousser les formations Pet Sitter, Praticien en Massage Canin et ACACED (Attestation de Connaissances) au-delà du 24 mai, quand les locaux d’accueil le permettent (**).
Par ailleurs, pour des formations demandant de la pratique impérative en présentiel, nous avons préféré reporter voire annuler les sessions, afin d’être en accord avec notre éthique et notre volonté de délivrer des formations complètes, concrètes et de qualité.
Les formations théoriques ont toutes pu être et continueront d’être délivrées en classe virtuelle. Nous nous félicitons du professionnalisme et de la compétence pédagogique de nos formateurs, qui ont rapidement su s’adapter aux outils en ligne. Les retours de nos stagiaires, qui ont suivi des modules à distance, sont très positifs.
Enfin, nous avons pris la décision d’indemniser les stagiaires qui auraient dû être en salle avec nous (et qui sont passés en classes virtuelles), c’est aussi ça notre éthique !
Pour les cours qui seront assurés en présentiel, nous nous devons de limiter les risques au maximum. Le « protocole national de déconfinement » sera rappelé à tous, mais voici les points sur lesquels nous insistons :
- que les personnes à risque, ou dont un proche est à risque, renoncent à se présenter en formation : sur demande et justificatif, il ne sera pas demandé de pénalité, au contraire, notre service administratif tâchera d’accorder des places sur les sessions de formations suivantes en priorité (***) ;
- que les personnes qui pourraient avoir été contaminées prennent leurs responsabilités en renonçant à se déplacer : nous appliquerons la même règle que le point ci-dessus ;
- que chacun respecte les gestes barrières instaurés : pas de prêt de matériel, nettoyage fréquent des mains avec un gel hydroalcoolique, utilisation des lingettes de désinfection dans les sanitaires, mouchoirs conservés ou déposés en poubelles fermées (dans les toilettes), écart d’un mètre entre les personnes…
Nous invitons également chaque participant à se munir de son propre masque.
Dans l’intérêt du plus grand nombre, nous prendrons la responsabilité de rejeter les personnes qui n’adopteraient pas les comportements attendus.
Nous n’apportons, pour l’instant, pas de changement organisationnel aux formations programmées à partir de septembre 2020. Selon l’évolution de la situation, nous nous réservons la possibilité de procéder à des aménagements, toujours dans le but de préserver la santé de tous.
À distance ou en présentiel, Vox Animae conserve ses valeurs : écoute, bienveillance, non-jugement, esprit critique, partage, solidarité… travail !
En tant que directeur, je tiens à prendre quelques instants pour faire des remerciements, car la période qui vient de s’écouler aura été difficile à tous les niveaux :
– merci à nos stagiaires, dont la confiance nous honore et nous incite à poursuivre nos actions !
– merci à tous mes collaborateurs, administratifs et formateurs, dont l’engagement immodéré et la volonté intacte nous permettent de continuer à agir pour les métiers de cohabitation Humain-Animal !
– merci à nos partenaires, entreprises, associations et institutionnels, avec qui les efforts sont partagés !
Bonne santé à vous et à vos proches,
Nicolas Sergent
(*) Un dédommagement financier est prévu pour les personnes finançant partiellement ou totalement leurs formations, d’une part quand elles n’auront pas pu assister à des cours prévus en présentiel, d’autre part pour rembourser les modules potentiellement annulés.
(**) Selon les cas, il sera envisagé de programmer les cours théoriques à distance.
(***) Sont identifiées comme étant des personnes à risque (source Ministère du Travail) :
1. les personnes âgées de 70 ans et plus
2. les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, une insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
3. les patients aux antécédents cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
4. les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie
5. les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale
6. les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée
7. les personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise (médicamenteuses : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive, infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mm³, consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques, atteints d’hémopathie maligne en cours de traitement, présentant un cancer métastasé)
8. les malades de cirrhose au stade B au moins
9. les femmes enceintes à partir du 3e trimestre de grossesse
10. les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m²).
